A la recherche d'un nom...

Voilà un début de quête. Je me suis permis d'introduire Thran et Haldir dans ce début mais si vous ne désirez pas faire partie de cette quête, faites le moi savoir et je changerais les noms ainsi que ce qui devra être changé...

C’était un jour comme les autres. Cela faisait dix ans que Aldarion était mort et Valandil vivait en paix avec lui-même et avec Cirdan, son faucon. L’ange noir ne voulait pas venger son professeur. Après tout son professeur aurait déjà dû mourir déjà 5 ans auparavant. C’était donc un jour ordinaire… Valandil, accompagné de Cirdan, se rendait à la chasse. Ils procédaient comme à leur habitude : Le faucon repérait les proies grâce à sa vue très développée et faisait semblant de fondre dessus pour surprendre le gibier, un sanglier ou un cerf le plus souvent. Et c’est juste après cet instant que Valandil fonçait sur sa cible et lui transperçait le flanc avec un des ses cimeterres. La bête affaiblie s’enfuyait alors mais n’allait jamais loin. Il suffisait alors à l’ange de l’achever sur place et de la traîner jusqu’à la maison sa maison, l’ancienne maison de l’elfe Aldarion décédé.
Portant l’animal, un vieux sanglier rusé mais pas assez pour tromper la vigilance de ses chasseurs, jusqu’à sa demeure, Valandil croisa trois personnes, l’une d’elle était un ange de feu, ce qui surprit Valandil qui n’avait jamais vu d’ange de feu. A sa vue, ils saisirent leurs armes. L ’ange noir lâcha le sanglier et empoigna ses cimeterres mais ne les sortit pas de leur fourreau. Il tenta de s’expliquer auprès des aventuriers.

« Je ne vous veux aucun mal. Je suis exilé des miens, désormais je vis seul dans cette forêt.
- Qui es-tu ? Pourquoi as-tu été exilé ? , répondit Thran sans baisser sa garde.
- Je me nomme Valandil Elanessë. J’ai tenté de me révolter contre mon peuple et son roi, Gortis, et je fus exilé. Et vous que faites-vous dans cette forêt ?
- Voici la raison de notre venue : nous venons visiter notre ami, l’ermite Aldarion, et prendre de ses nouvelles.
- Alors dans ce cas vous devriez savoir qu’il est mort…
- Mort ? Et depuis quand cela ?
- Cela va faire bientôt dix ans. Il a péri dans une embuscade de drows.
- Et comment êtes-vous au courant de cette chose ?
- Je fus son élève…, répliqua Valandil sur un ton las
- Comment un ange noir pourrait-il être accepté comme élève par un elfe ? Chacun sait la haine que portent les elfes envers les anges noirs, questionna Thran avec une pointe d’étonnement lorsque Cirdan se posa sur l’épaule de l’ange.
- Oui mais je ne suis pas n’importe quel ange noir. Comme je vous l’ai dit, j’ai été banni du royaume de Maroût (En entendant ce mot, les trois compagnons furent parcourus par un frisson d’effroi) et j’errais dans la forêt lorsque je l’ai aperçut. Il était encerclé par deux douzaines d’orcs. Alors, sans réfléchir, n’écoutant que mon instinct, je vola (au propre comme au figuré) à son secours. Pour me remercier, il me logea, et m’apprit un peu de son savoir. Il mourut il y a dix ans et depuis j’habite sa maison.
- Pourrais-tu prouver ce que tu avances ? Comment te croire sinon, un ange noir ? Qui sait si tu n’es pas en train de nous mener en barque ?
- Avec ceci peut-être. »
Il leva le bras, prononça deux mots et soudain des lianes s’animèrent et immobilisèrent et bâillonnèrent les compagnons qui, ébahis devant ce spectacle pour le moins étrange, n’avaient esquissé un geste. Seul Thran réagit assez tôt et brûla les lianes qui c’étaient enroulées autours de ses mollets ainsi que celles qui s’approchaient de ses bras et de son visage.

« Ainsi donc tu veux te battre ?
- Je ne désire pas me battre et sache que je pourrais te tuer, toi et tes compagnons assez facilement si l’envie m’en prenait.
- Et toi saches que je suis un mage et que ma magie n’est en rien faible. Ne doute pas de mes capacités au combat !
- Je n’en doute pas Thran, fils d’Eythrin, je sais que tu manies parfaitement le feu et que tes capacités à manier le vent sont également admirables. Mais un conseil, ne t’avise surtout pas de douter des miennes. »
Valandil avait dit cette dernière réplique avec un ton sans menace, une voix tout à fait neutre.

« Ne voulais-tu pas que je fasse mes preuves ? Ne les ai-je pas faites en te prouvant mon savoir la magie druidique ?
- C’était en effet un bel exemple. Je peux donc te considérer comme ami ou du moins considérer que tu ne me veux aucun mal. Mais comment se fait-il que tu connaisses mon nom et mes aptitudes à la magie.
- Aldarion me parlait souvent de toi et de tes camarades. Je crois qu’il vous portait dans son cœur. Je t’ai reconnu lorsque tu as cité son nom.
- Oui mais Aldarion n’aurait jamais exposé mes capacités magiques sans même mon avis. Tu n’étais peut-être pas le premier venu mais il n’aurait jamais fait ça.
- Non en effet, il ne l’a pas fait…
- Alors comment … ?
- J’ai jeté un sort qui m’a permis de détecter toute trace de magie sur vous, et tu en étais très chargé.
- Mais c’est de la magie noire !
- D’où crois-tu que je viens ? J’ai peut-être été banni mais mon savoir de cette magie est intact. Néanmoins, j’évite de l’utiliser si ce n’est pas nécessaire.
- Si tu savais que j’étais un mage du feu, tu aurais dû donc savoir que je brûlerais mes lianes, pourquoi as-tu alors essayé de m’immobiliser.
- Cela fait déjà 4 ans que je n’ai pas pratiqué le plus petit sort de magie noire et, je dois l’avouer, je doutais de mes capacités. Je voulais donc me prouver qu’il n’y avait aucun problème. Mais je dois reconnaître que je maîtrise encore bien ce domaine de la magie.
- Bon alors aurais-tu l’obligeance de libérer mes amis de tes lianes ? »

Valandil incanta et les lianes rentrèrent sous terre.

« Permet-moi de m’excuser de la façon dont… s’excusa Thran sans prêter attention aux rouspétances de ses amis.
- Tu n’as rien à te reprocher, je crois que j’aurais fait pareil si j’étais toi. Le souvenir de l’invasion des anges noirs n’est pas prêt de s’effacer de votre mémoire… De plus une deuxième invasion est encore à craindre, si c’est le cas elle sera plus terrible que la première.
- Tu m’as dit que tu occupais la maison de l’elfe, est-ce exact ?
- Ca l’est.
- Alors nous inviterais-tu à nous restaurer avant que l’on ne reparte ? Etant donné qu’Aldarion est mort, ce voyage n’a désormais plus de but.
- Mais bien sur. Venez. Cela fait de longue année que je n’ai que Cirdan comme seule compagnie. Restez même quelques jours si vous le désirez, ma maison vous est ouverte. Comment pourrais-je refuser l’hospitalité à un ami de mon ami. Surtout dans sa maison. »

Ils se mirent en chemin en direction de la maison elfique. Thran aida Valandil à porter la carcasse du sanglier. Thran harcelait aussi l’ange de question : sur le pays des ombres, sa vie, … Les réponses de Valandil provoquaient chez Thran une curiosité grandissante. Valandil interrogea aussi les deux hommes restés en dehors de la conversation. Il se décida aussi à poser des questions sur la cité de feu, Uryporu comme les elfes la nomme, qui dit-on est une des merveilles de ce monde. L’elfe de feu en fut comme ravi et il lui décrit sa ville natale. A l’entendre, Uryporu était le joyau du monde.
Ils arrivèrent enfin à la maison. Cirdan s’envola vers son perchoir situé dans le grenier. Valandil lui invita ses nouveaux amis à entrer et leur servit à boire. Ceux-ci exténués par le voyage, burent la boisson et puis allèrent dormir. Quand ils se réveillèrent, tôt pourtant, un feu brûla déjà dans la cheminée, et une délicieuse senteur d’œufs cuits émanait de la salle à manger. Thran, Haldir et Ardignard virent Valandil rentrer pour déposer quelques bûches dans le feu.

« Tu es bien marginal, affirma Haldir.
- Je ne dors presque pas. A quoi bon perdre du temps à dormir alors que je n’en ai pas besoin.
- Les anges noirs ne dorment-ils jamais ?
- Une à deux heures par nuit nous suffit. Nous pourrions dormir plus mais cela n’en vaut pas la peine.
- Que fais-tu pendant toute la nuit alors ?
- Cette nuit-ci, j’ai fait quelques invocations de lumière et je me suis remémoré quelques formules en ancien langage. »

Valandil ne faisait pas uniquement ça, il s’envolait souvent pour réfléchir, le plus souvent il se demandait comment il pourrait trouver son vrai nom et quel serait-il. Mais cette nuit, il avait envisagé de demander aux aventuriers pour venir avec eux. L’aventure lui tendait la main, à lui de saisir cette opportunité ou non.

(((Je ne suis pas un Elfe de feu, mais un Ange de Feu. L'elfe, c'est Astir et il est seulement présent dans la nouvelle "le dernier des Elfes de feu")))

-Puis-je fumer dans ta demeure ? Le voyage fut long...

(( dsl pour l'elfe de feu, je change ça tout de suite... Mais est-ce que tu pourrais supprimer ton message? J'ai fait une suite pour continuer la petite mise en bouche que tu as déjà lue et commencer le vrai RP stp)

La moitié de la journée était déjà passée. Valandil se trouvait seul en compagnie de Thran. Haldir et Ardignand étant parti à la chasse pour se changer les idées, ils discutèrent de la vie que menait Valandil dans cette forêt.

« Ne vous ennuyez-vous donc pas dans cette forêt si morne ? Si lassante ? Moi jamais je ne pourrais vivre dans ces conditions, j’ai l’aventure dans le sang…
- L’aventure me tente moi aussi mais comment me faire accepter dans ce monde injuste ?
- Le monde n’est pas si injuste que ça… Dit thran en allumant son joint.
- Voyez pour vous… Mais ne me rejette-t-il pas ? Ne suis-je pas condamné à vivre en solitaire dans cette forêt ? A quoi bon essayer de partir si c’est pour n’aller nulle part ? »

Ces questions, Valandil se les était déjà posées plus d’une fois mais à chaque fois sa conscience lui avait dit que cela ne servirait à rien de tenter quelque chose. Jamais il n’avait parlé de ça à quelqu’un. Peut-être Thran lui amènerait des solutions mais il n’y croyait pas beaucoup…

La conversation de entre Valandil et Thran cessa quand Haldir fit irruption dans la pièce avec une biche sur les épaules, suivit de près par Ardignand.
Thran dit alors :

« Nous devrons bientôt repartir dans la cité d’Uryporu, peut-être voudriez-vous vous joindre à nous et, qui sait, vous introduire dans ce monde ?
- Je ne sais pas… Il ne me reste plus d’espoir pour que cette éventualité s’accomplisse. Mais je réfléchirai à votre proposition, Thran, fils d’Eythrin.
- Bien, mais n’oubliez pas ce vieux proverbe qui dit : « Aide-toi et le ciel t’aidera ».
- Je tacherai de m’en souvenir… »

Thran passa le reste de la journée avec Valandil. Ils se montraient tour à tour des sorts d’une difficulté croissante. Valandil apprenait vite les sorts utilisés par Thran et savait déjà reproduire certains de niveau moyen. Ensuite Thran, Haldir, et Ardignard allèrent dormir. Ils devraient repartir le lendemain matin.

Valandil passa la nuit à réfléchir à l’opportunité qui s’offrait à lui…

Au petit matin, Thran questionna Valandil sur sa décision :

« Alors, voulez-vous nous accompagner jusque Uryporu ? Ou préférez-vous rester ici ?
- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de partir et de me montrer en public. Néanmoins je ne vous oublierai pas.
- Si tel est votre décision, je m’incline. Je vous souhaite une vie heureuse et un peu plus palpitante que celle que vous menez ici. Nous ferons donc route vers le nord en direction de ma cité. »

Thran avait bien pris soin d’indiquer et d’insister sur la direction qu’ils allaient prendre. Il se doutait que l’ange noir ne pourrait résister à la tentation de les suivre.

Il en fut ainsi… Le jour qui suivit le départ, Valandil fut rongé par le remord. Il décida alors de partir pour rejoindre le groupe qui l’avait invité parmi eux…

(((Ps: Il y a pas mal de contresens par rapport à ton perso, je compte bien les changer mais j'ai pas encore pris le temps... Par exemple tu n'a pas une épée mais un sabre... Je vien de le changer mais bon...)))

-Heureux de te voir parmi nous.
-Il sortit de son manteau crasseux un joint à moitié fumé et l'alluma-
°Luthien, Luthien... Mon coeur me fait mal à force de penser à toi...°

-A qui donc pensez-vous comme ça? Je vois dans vos yeux que quelqu'un vous manque. Votre famille peut-être? (Me permettez-vous de vous tutoyer?)

- De plus j'ai lu dans un livre que l'herbe avait des conséquences néfastes sur la santé. Vous devriez le savoir pourtant. Alors pourquoi fumez-vous?
(((Je sais, je suis chiant à poser des questions mais bon, faut bien apprendre comment va la vie et ses "ingrédients")))

Pour répondre à ta votre question (il me semble tôt pour que l'on se tutoie. J'attends toujours de bien connaître la personne avant), je fume parce que Luthien me manque. Il vous semblera sans doute stupide, voire idiot, mais dès que je suis loin d'elle mon coeur se languit. Et il me reste encore 5 ans avant de pouvoir la revoir pour de bon.

-Il sortit d'une autre poche une gourde fumante et but une gorgée-

Je ne vous en propose pas, cela pourrait vous tuer si vous n'êtes pas habitués. C'est du Vulcanos. C'est ça et l'Herbe qui calment un peu mon chagrin.

Pour les effetds néfastes de l'Herbe, sachez que si vous vous purifiez tous les jours (à l'aide d'une pratique chamanique très simple) les effets seront négligeables.

- Je n'arrives pas à imaginer qu'elle vous manque à ce point, mais j'ai déjà entendu parlé de l'amour. Ne dit-on point: "loin des yeux, loin du coeur"... Je ne l'ai malheureusement (ou heureusement) jamais ressenti. J'espère néanmoins que vous la reverrez rapidement. Si vous le désirez, on peut arrêter de parler de ceci, je vois que ça vous faire languir encore plus...

En effet...

Parlons plutôt de votre formation de mage. Elle m'a l'air assez incomplète. Quelles langues connaissez-vous, à part le langage commun ??

L'ancien langage est appris de manière intensive d'où je viens. (La magie noire aussi). Bien que je ne sois pas aussi doué que vous dans le domaine du feu. Avec Aldarion j'ai appris quelques bribes d'elfiques. (((Je ferais bientôt un topic sur la vie dans le pays de Maroût)))
Mais je dois vous avouer que votre boisson m'a intrigué. Les anges noirs s'interdisent de boire de l'alcool. Et avec Aldarion je n'ai bu que quelques verres de panaché comme il disait (après 5 verres, j'avais la tête qui tournait déjà) . En fait je me demande ce que ça peut bien goûter du Vulcanos, c'est ça? Et de la bière. Aldarion m'a souvent parlé de la bière naine...

Pour ce qui est de la magie... Je suis maître en magie noire (magie obscure) et assez expérimenté en magie bleu (maîtrise des éléments en général).
Bien que je n'ai jamais eu à m'en servir en vrai combat, j'ai eu le temps de me perfectionner. Aldarion, puisse-t-il reposer en paix, m'a enseigné la magie verte. J'aid'ailleurseu l'occasion de vous le prouver...

Hum... Tout d'abord, de quelle classe de mage êtes vous ?

Je ne sais pas. Que prenez-vous omme références? Chez les anges noirs, on me considère comme un runiste et magicien. Je n'en sais pas plus. Bon je crois qu'il est l'heure de se reposer un peu. J'assurerais les 4 premiers tours de garde. (noubliez pas que je dors peu)

Bien. Pour ma part, je dormirai en volant. Ne vous en faites pas, je volerai au-dessus des nuages, de sorte que seuls d'autres Anges puissent me voir. S'ils s'avéraient dangeureux, je me réveillerai aussitôt (((cf à mon entraînement avec Sunug)))

Moi je surveillerais le sol. Comptez sur moi!

-Haldir et Ardigard s’en allèrent dormir. Je restai seul à terre. Je me mis à réfléchir. -

* Ils ne me font pas encore confiance. Thran ne surveille pas le dessus mais moi certainement. Bien que je n’aime pas cette méfiance, je ne leur donne pas tort. Je crois que je ferais pareille si jamais j’étais à leur place.*

-Une bonne partie de la nuit passa. Je n’éprouvai aucune fatigue, juste de l’ennui. La nuit était sombre, le vent soufflait dans les arbres. A environ 3 heures du matin, Haldir vint me relever. J’allai dormir. Je trouvai le sommeil assez aisément bien que le brame d’un cerf me réveilla brusquement. L’aube n’était pas encore là. Le froid était bien présent et j’étais content d’avoir une couverture.-

-Je vis thran redescendre. Je le saluai.-

-après quelque instants ardignard descendit un vulcanos et 2 bière a la main-

salut valandil tiens voici a boire

-ardignard but sa bière d'un coup, puis posa le vulcanos près de soi en attendant thran-

-Descendit, attiré par l'odeur-

Hum, ça faisait longtemps...

-Boit le Vulcanos cul-sec-

Je te préviens, le petit jeune n'est pas encore initié à l'alcool

j'y ai pensé je lui ait apporté une simple bière

-Attrapa la chope-

Merci beaucoup

-Commença à boire par petite gorgées-

Ca réchauffe...

si tu veux vraiment te rechauffé du vulcanos

Non merci, je ne bois pas encore ça. Peut-être pour une autre fois.