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 Faelivrin

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Tanhyur
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Tanhyur


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MessageSujet: Faelivrin   Faelivrin EmptyMar 8 Aoû - 23:36

Je continue mon ascension. Le temps est chaud et sec, l’air aride, je n’ai presque plus d’eau, presque plus d’énergie non plus. Le temps joue contre moi. Je dois arriver en haut avant la tombée de la nuit sinon mon âme appartiendrait à Hadès pour l’éternité.

Comment j’en suis arrivé là ? Mon histoire est fort étrange. Et chaque fois que je me la remémore, je la trouve encore plus bizarre que la fois précédente.
Voici mon histoire :

« Je suis née de noble famille. Mes parents, deux elfes blancs du clan de Selenae, me nommèrent Faelivrin Itarillë, l’étincelle. Ils m’appelèrent ainsi en raison de la couleur de mes cheveux, blonds comme le blé. Mais pas un simple blond, un blond profond qui reflète le soleil comme un miroir. J’eu une enfance normale comme les autres elfes blancs. J’appris à me battre à l’épée et à tirer à l’arc. Mes capacités au combat n’étaient pas extraordinaires mais je ne m’en sortais pas trop mal. Par contre, en tir à l’arc, je me distinguai nettement du reste des elfes de mon âge. Je pouvais atteindre le centre d’une cible placée à 200 m de moi. Ces aptitudes au tir à l’arc me valurent quelques trophées remportés méritoirement. Par après, je cherchai un métier. Je devins vendeuse d’arcs. Je vivais alors une existence tout à fait normale quasiment banale.

Mais il y a une semaine, Hadès entra dans mon échoppe, sous l’apparence d’un autre elfe, et me lança un défi. Ce défi consistait à gravir la montagne de Theile en 4 jours et trouver Eithendil, l’arc magique dont parlent les légendes.
(((La légende raconte qu’Artémis elle-même aurait fabriqué cet arc. Elle l’aurait fait en mithril. De plus, Artémis aurait conçu un carquois magique qui ne se viderait jamais))).

Ce défi me sembla alors impossible à réaliser car cette montagne plafonne à plus de 10000 pieds de haut (un peu plus de 3000 mètres) et elle est truffée de tanières d’orcs. Je croyais qu’aucune personne ne pouvait y monter seule et encore moins en 4 jour. Mais je ne pus refuser à Hadès le défi. Je raconta mon histoire à mes parents, leur fis mes adieux et partis en direction de la montagne. J’arrivai à son pied au matin, là je rencontrai Hadès. Il me rappela bien les règles du jeu et me rappela mon but et ma récompense si je gagne et surtout la sienne si je perds. Si je gagnais Hadès ferait renaître pour moi Fëanaro, le plus beau pégase qu’il y eu sur cette terre. Mais si par malheur je venais à échouer, mon âme irait rôtir en enfer pour l’éternité.

Le début de la montagne de Theile est peu pentu mais par après le chemin devient escarpé, la pente abrupte. La continuation difficile. »

Je vois enfin le sommet. J’aperçois aussi à l’horizon le soleil décliner. Un sursaut d’énergie me permet de courir pour atteindre ce but. Pour penser à autre chose que ma fatigue et ma soif, je récite tout bas un vieux poème en néo-elfique que j’ai appris quand j’avais 7 ans.

“When the dying flame of day
Through the chancel shot its ray,
Far the glimmering tapers shed
Faint light on the cowled head;
And the censer burning swung,
Where, before the alter, hung
The crimson banner, that with prayer
Had been consecrated there
And nuns’ sweet hymn was heard the while,
Sung low, in the dim, mysterious aisle.

…. ”

J’approche. J’ai l’impression d’avoir déjà gagné ce défi. La vue est magnifique. Je vois un village de mon clan là-bas au loin, l’orée de la forêt, et toutes sortes de choses. Toutes me paraissent si petites vues d’ici. J’arrive au sommet, je me mets à la recherche de l’arc. Où pourrait-il bien être caché ? Rien, aucune cachette ne semble pouvoir abriter un tel arc. Les pierres jonchent le sol sans sembler dérober de la vue un arc. Je me rappelle les paroles d’Hadès :

« Rends-toi à la montagne de Theile, trouve l’arc nommé Eithendil que j’ai caché au sommet et brandis-le pour me montrer que tu l’a trouvé. Si tu y parviens, je te donnerais Fëanaro. Mais si tu échoues… Ton âme pourrira en enfer pour l’éternité. »

°Mais oui ! Voilà la solution ! Où Hadès pourrait-il mieux cacher quelque chose que sous terre ?°

Je me mis à chercher, à retourner les pierres pour espérer apercevoir un trou, une cavité dans la roche. Je retourne une grosse pierre, et tombe sur une dalle de pierre sur laquelle est inscrit :

« Un arc du nom d’Eithendil gît sous cette pierre. Personne aucun être vivant ne peut l’enlever ou la briser. A jamais ton âme errera dans le pays des morts.
Hadès »

Perdant tout espoir, je me résigne. Le soleil descend, continuant imperturbablement sa course dans le ciel. Il a presque atteint la ligne d’horizon quand Hadès apparaît encore une fois avec un corps d’elfe.

Hadès : Dans quelques minutes, tu auras perdu le défi que je t’ai lancé. »

Je ne réponds pas. Que pourrais-je répondre à un dieu dans pareilles conditions ?

Hadès : Je prendrais alors possession de ton âme et elle me rendra plus forte comme toute les autres âmes qui viennent s’échouer sur les abords du Styx. Ce n’est plus qu’une question de minutes à présent. »

Il se tait. Je n’ose pas parler non plus. Ce silence dure quelques minutes. Pendant ce temps, je m’imagine ce qu’est l’enfer. Puis il m’annonce :

Hadès : A présent, j’ai gagné. Ton âme m’appartient. »

A cet instant précis, un éclair déchire le ciel. Deux femmes surgissent de nulle part, l’une d’elle semble revenir de la chasse. L’autre porte une toge, et tenait une balance. Plus étonnant encore, une chouette est posée sur son épaule. La première prit la parole :

Artémis : Moi, Artémis, déesse de la nature et de la chasse, je ne suis pas d’accord sur l’issue de ce défi. Alors j’ai choisi comme arbitre Athéna, déesse de la justice. Elle tranchera et désignera vainqueur Faelivrin ou toi, Hadès.
Athéna : J’ai déjà tranché.
Hadès : Qui as-tu désigné comme vainqueur ?
Athéna : Faelivrin !
Hadès : Mais c’est absurde ! Elle n’a pas rempli son contrat. Pourquoi gagnerait-elle ?
Athéna : La tâche initiale était déjà des plus compliquée. Monter au sommet de cette montagne en 4 jours relève, pour un être mortel, déjà de l’exploit. De plus, tu ne lui as pas laissé le choix d’accepter ou de décliner ton offre. Si la dalle n’était pas là, elle aurait trouvé l’arc et remporté ce pari mais toi, mauvais joueur, tu l’en as empêché en recouvrant Eithendil de cette pierre. Voilà pourquoi je désigne Faelivrin vainqueur de ce défi. A toi, Hadès, maintenant d’honorer ta parole.
Hadès : Puisque tu ne me laisses pas le choix, je m’incline devant ta décision, Athéna.

Il claque des doigts et un somptueux pégase apparaît.

Artémis : Je tiens aussi à te faire un cadeau Faelivrin Itarillë. Je t’offre Eithendil, l’arc enchanté. Désormais, il n’appartient qu’à toi et à toi seule
Moi : C’est un si grand honneur. J’en ferais bon usage. »

Je ne trouve pas les mots. Deux tels présents…. Si magnifiques.

Artémis : Et maintenant va et retourne dans ta famille annoncer la bonne nouvelle.

Je n’ai plus besoin de descendre à pied : Fëanaro pourra me porter sur son dos à présent. Et puis je retourne dans mon village où déjà l’on ne s’attendait plus à me revoir. J’entre dans la maison de mes parents et crée la surprise générale.
Mes parents, déjà en habit de deuil, retrouvent toutes leurs couleurs et leur bonne humeur habituelle. Je leur narre toute cette histoire. Ils décident d’organiser une fête au village pour fêter mon retour, imprévu d’ailleurs.

Les festivités ont lieu le soir même, tout le village est convié au banquet. La boisson coule à flot, les mets sont nombreux et variés. Au milieu du repas, ma mère fit taire l’assemblée, elle voulait que je raconte encore une fois mon histoire. C’est ce que je fis.
Après ils me demandèrent d’essayer l’arc, qu’à vrai dire je n’avais même pas encore essayé. Je le saisis, prends une flèche dans le carquois magique et bande l’arc. La corde à la fois si douce et si solide bouge sans bruit. Je vise un tronc éloigné de 200 mètres et tire. Comble du spectacle, la flèche qui vient de partir est électrique. Athéna a certainement demandé à Zeus, son père, d’enchanter cet arc. La flèche va se planter droit dans le centre du tronc de l’arbre. J’entends vaguement derrière moi une foule d’applaudissements. Je m’évanouis…

Je me réveille, mes parents sont là, à côté de moi. Je me trouve dans ma chambre. Une pièce assez spacieuse et décorée assez subtilement.

Moi : Que c’est-il passé ?
Ma mère : Tu t’es évanouie. Mais ce n’était que la fatigue. Tu seras vite sur pieds. Il faut avouer que tu n’as quasiment pas dormi depuis au moins 3 jours. Allez repose toi maintenant.

Quinze jours ont passé. Je me suis remise et j’ai repris mon boulot. Je m’entraîne autant que je le peux à l’arc avec Eithendil et à voler sur le dos de Fëanaro, J’essaye le plus souvent de concilier les deux : de m’entraîner à l’arc sur le dos du pégase. Ce n’est pas pour rien que l’on le qualifiait autrefois de « plus magnifique pégase » ni de « Crépuscule ». Sa couleur naturelle est un dégradé de blanc vers l’orange du coucher de soleil. Lorsqu’il déploie ses ailes, il est tout simplement superbe. Mais la vie m’ennuie à présent. Je me lasse de vendre des arcs. Je repense tout le temps à cette aventure, à ce danger constant et tellement excitant, en un mot : à l’aventure.

Deux semaines plus tard…

La vie commence vraiment à m’ennuyer. Ma décision est prise : Je vais partir avec Fëanaro à l’aventure. Je fais mes adieux à mes parents pour la deuxième fois en moins de deux mois. Et je quitte sans regrets, ni remords le village chevauchant le pégase. Eithendil accroché dans mon dos.
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MessageSujet: Re: Faelivrin   Faelivrin EmptyMar 22 Aoû - 13:55

Après avoir écrit ces quelques lignes, Faelivrin partit. Ses parents et tout le village les regardèrent s’envoler au loin vers l’horizon. Elle vola pendant de longues heures. Faelivrin voulait se rendre dans la ville d’Azorka.

Autrefois, cette ville ne faisait qu’une avec sa voisine Arokza mais après une longue réflexion, les dirigeants de la ville avaient décidé de scinder l’ancienne cité de Adur en deux parties. La raison était qu’ils y avaient trop de différences au sein même de la ville. Un quartier était propre, bien ordonné, les gens y étaient réputés pour leur bienséance et l’autre quartier était le plus mal famé de toute la région, ses rues étaient sales, les voleurs et les brigands pouvaient « travailler » en toute impunité.

Elle survola donc toute la forêt elfique ainsi que les plaines des alentours. Quand elle aperçut la ville au loin, elle ne pu retenir quelques larmes de nostalgie en souvenir de ses parents. Elle décida aussi qu’elle partirait les revoir le plus tôt possible. Pour empêcher le chagrin de l’envahir, elle se mit a penser à la vie qui l’attendait, à la ville d’Azorka : accueillante, saine, …

Faelivrin se posa un peu en retrait de la ville pour éviter de montrer Fëanor au grand jour et le rendre l’objet de convoitises. Elle marcha donc un peu. En direction de l’agglomération.
En chemin, elle vit le labeur des hommes vivants ici. Elle se félicita d’être née elfe et d’avoir eu la vie qu’elle vécut. Néanmoins elle plaignit mentalement les hommes.

Faelivrin marcha encore jusqu’au portes de la ville d’Azorka. Les gardes la laissèrent entrer. Et elle se mit donc à la recherche d’une taverne où elle pourrait trouver des compagnons de quêtes. Elle flâna un long moment dans les rues, admirant par-ci par-là les spécialités architecturales. Mais aucune taverne ne figurait sur son parcours. Elle commença à se demander si vraiment il y en avait dans cette ville.
L’elfe apostropha le premier passant sur son passage :
- Veuillez m’excusez mais je suis étrangère et je cherche une taverne. Pourriez-vous m’en indiquer une ?
- Vous ne trouverez pas de taverne ici, belle dame. Si vous tenez vraiment à vous rendre dans un de ces lieux malfaisants, il vous faudra vous rendre dans la ville d’Arokza, maudite soit cette ville de débauche et de puanteur.
L’homme avait craché ces derniers mots avec un dégoût très prononcé.
Faelivrin n’insista pas et repartit aussitôt, visiblement peu enthousiaste à l’idée de quitter cette ville propre pour aller explorer les rues malsaines d’Arokza.
Elle marcha, les deux villes se tenaient l’une à côté de l’autre. La différence entre les deux villes était marquée, à croire que chaque ville s’était développée indépendamment, qu’elles n’avaient jamais formé une et une seule même ville.

Les tavernes ne manquaient pas dans cette partie de la ville. Faelivrin dénicha finalement une taverne à l’aspect correct. Elle entra. Quelques ivrognes s’approchèrent d’elle mais elle les repoussa. Un, plus chevronné que les autres, réessaya d’approcher. En un éclair, l’elfe dégaina son épée et la plaça sous le coup de l’ivrogne, l’obligeant ainsi à reculer. L’aubergiste la regardait d’un œil intéressé. Elle alla le trouver :
- Que puis-je faire pour vous aider ? Désirez-vous une chambre ? Ou à boire ? J’ai justement un excellent vin et une chambre qui vient de se libérer, vous avez de la chance.
Il mentait de toute évidence. Il ne louait quasiment aucune chambre et elles étaient, en général, toutes libres. Faelivrin n’en tint pas compte.
- Je suis à la recherche de compagnons pour une quête. Où pourrais-je en trouver ? dit-elle d’un trait.
- Vous êtes arrivé juste au bon moment.
Puis il reprit, hésitant.
- Deux hommes sont passés ce matin à la recherche d’un compagnon de quête.
- Quel genre de quête ?
- Euh… Ils voulaient trouver… Non, ils ne m’ont rien dit.
Le malaise de l’aubergiste paraissait de plus en plus évident.
- Où puis-je les rencontrer ?
- Ils sont repartis, mais ils ont pris une chambre pour la nuit.
- Je reviendrais ce soir alors, dit-elle sur un ton sec.
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MessageSujet: Re: Faelivrin   Faelivrin EmptyMar 22 Aoû - 13:55

Faelivrin pénétra dans la pièce. Elle héla l’homme qui y travaillait (((Si travailler consiste à dormir dans une chaise longue, les pieds en éventail sur une enclume))).
L’homme se réveilla en sursaut.
- Bien le bonjour, monsieur ! Je viens voir ce que vous pourriez me proposer comme dagues et poignards corrects.
- Acceptables ?! récria le forgeron indigné. Sachez que vous êtes ici même dans la meilleure forge de toute l’ancienne ville d’Adur.
- Bon…, s’excusa Faelivrin. Je venais juste voir ce que vous aviez en rayons ?
Elle jeta un regard circulaire dans la pièce : les outils jonchaient le sol. Les murs étaient délabrés. L’un d’eux menaçait de s’effondrer

- Cela fait un bout de temps que je n’ai pas eu de client. Les habitants de ce quartier ne reconnaissent plus la qualité. Moi, en temps qu’artisan, je ne peux accepter de baisser ma qualité sous prétexte de faire des affaires, et comme mes prix sont à la hauteur de la qualité de mes produits…. Depuis la scission de la ville, les affaires périclitent. Je suis au bord de la ruine et l’ennui me guette. Et oui ! L’ennui ! Quand on est oisif, on a le temps de penser à ce que l’on pourrait faire si on ne menait pas cette vie urbaine et monotone….
- Savez-vous vous battre ? , coupa Faelivrin.
- Que… ? balbutia le vieil homme décontenancé par la question.
- Savez-vous vous battre ?
- Oui, vous savez dans cette ville, il faut pouvoir se défendre en cas de pépin. Je suppose que vous l’avez déjà remarqué.
- J’ai déjà remarqué en effet.
- J’ai donc quelques aptitudes à l’épée et quelques dons de shamane. Mais pourquoi m’avez vous poser cette question ?
- J’ai besoin de compagnons pour une quête, et je me disais que vous pourriez venir avec moi si le cœur vous en dit.
- De quoi parle cette quête ?
- A vrai dire, ce n’est pas encore une quête à proprement parler. Pour l’instant je recherche des compagnons et puis j’irais rendre visite à un vieux prêtre de ma connaissance qui donne encore régulièrement des quêtes aux aventuriers de toutes sortes.
- Partir comme ça ? Sans préparatifs ?
- Quand je suis partie de chez moi, je n’ai pas traîné, de peur de manquer de courage pour le départ. Si vous ne partez pas aujourd’hui, vous ne partirez jamais te vous vous condamnez ainsi à vivre comme ça jusqu’à la fin de votre vie.
- De toute façon, ma vie ne pourrais pas être pire que celle que je vis actuellement. Quand part-on ?

Faelivrin esquissa un sourire en entendant cette dernière question.

- Je n’ai pas de certitude mais je pense nous partirons le plus tôt possible mais il faut que je passe la nuit à l’auberge du « Verre solitaire ».Venez me retrouvez ce soir vers 6 andils et demi (20 heures environ).

Les andils servaient aux elfes des Selangor (de la forêt qui porte le même nom) pour marquer le temps. Ils divisent le jour en 8 parties égales, nommées andils.

Sur ce elle quitta la pièce, jeta un dernier regard à l’homme qu’elle venait d’accepter à ses côtés pour aller à l’aventure.
Ensuite elle alla s’occuper de Faënor qui s’ennuyait dans une clairière de la forêt bordant la ville.


La taverne était bondée. Faelivrin s’avança vers l’aubergiste.

- Des nouvelles des hommes dont vous m’aviez qu’ils cherchaient un compagnon de quête ?

L’aubergiste montra une table placée en retrait des autres. Deux hommes l’occupaient. Ils tenaient une discussion assez animée.

L’un paraissait gigantesque vu de loin. Une longue chevelure brune lui retombait dans le cou et une balafre lui traversait le visage. C’était le genre d’homme à ne pas provoquer au risque de ne pas s’en sortit indemne.
L’autre, un homme de taille correcte, semblait plus calme et plus réservé. Il était vêtu assez richement et sa barbe ainsi que ses cheveux noirs étaient taillés proprement. Il portait une longue épée sur son côté. Le fourreau était en ivoire et sculpté. De belle facture assurément. L’elfe n’eu aucun à deviner que du sang noble coulait dans ses veines.

Faelivrin entama le pas pour se rendre à leur table. L’aubergiste fit un signe pour les retenir, l’elfe se retourna. Le visage du tavernier était d’une pâleur mortelle.

- Que me voulez-vous ?
- Euh… rien, je voulais juste savoir si vous ne vouliez pas boire quelque chose ?
- Je n’ai pas soif pour l’instant. Mais si vous aviez du nectar d’ambroisie, ce sera avec le plus grand plaisir.
- Désolé, je n’en ai pas.
- Ou alors un thé à la verveine ?
- Ca par contre, je peux vous le servir. Quand dois-je vous apporter cela ?
- Quand il sera prêt, vous me l’apporterez à cette table.

Elle désigna du doigt la table où siégeaient les deux aventuriers.
Après la discussion, elle se rendait bien compte que l’aubergiste avait peur. Mais de quoi ?
N’y pensant plus, elle marcha d’un pas léger vers les deux hommes toujours assis à leur table.


Dernière édition par le Sam 2 Sep - 17:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Faelivrin   Faelivrin EmptyJeu 31 Aoû - 19:40

(Ps: pour ceux qui ne l'aurait pas remarqué, j'ai mis deux noms différents pour le pégase. Cela est fait exprès. Fëanaro est son nom en ancien elfique tandis Faënor est son nom en néo-elfique)
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